Le Village de La Bastide Clairence.


HISTORIQUE DU VILLAGE DE LA BASTIDE CLAIRENCE




Au début du XIIIème siècle, suite à une guerre contre les Castillans, le Royaume de Navarre fut chassé des côtes maritimes (province actuelle du Guipuzkoa) et perdit son accès à l’Océan. Dès lors, la liaison avec le grand fleuve Adour et le port de Bayonne devint vitale.

C'est par la Joyeuse, rivière qui coule à La Bastide Clairence et se jette dans l'Adour, que ce projet se réalisa. Dans cette optique le Royaume de Navarre décida de construire en 1284 la Nau Peciada, une maison forte, destinée à protéger ce cours d'eau. Mais son projet échoua.

C'est ainsi qu'en 1312, le roi de Navarre, ( qui deviendra par la suite Roi de France sous le nom Louis X le Hutin ) décida le remplacement de la Nau Peciada par une ville neuve.


Le bâtiment le plus important est l’église consacrée en 1315.
C’était à l’origine le seul édifice construit en pierre. Seuls subsistent de nos jours le porche de pur style roman et les couverts» latéraux. «Chose publique» et «chose religieuse» se rencontraient en ces lieux que l’on nomme plus communément aujourd’hui le cimetière préau.


Aujourd'hui classé parmi l'un des Plus Beaux Villages de France, au centre du village vous trouverez la place des Arceaux (la photo) sous lesquels se déroulaient autrefois les foires et les marchés. Aujourd'hui ces arceaux abritent commerces et ateliers d'artisans d'art.

Sur le plan architectural, on trouve à La bastide Clairence, comme dans d'autres villages du pays Basque deux styles de maisons : 

- Le style Labourdin, caractérisé par des colombages (pans de bois) rouge et vert.
- Le style Navarrais, avec la présence de pierre autour des ouvertures et sur les coins de murs


Le département (64)


                              LE DEPARTEMENT DES PYRENEES ATLANTIQUES (64)




Département atypique, qui s'étend au sud sur la partie occidentale de la Chaîne Pyrénéenne,entre les montagnes d'Iraty et le col d'Aubisque, dans sa partie Nord, entre la côte Basque et les coteaux du Vic Bilh.

C'est un département qui rassemble deux entités très différentes mais qui ont su, au fil du temps, se respecter et se comprendre. Chacune possède sa langue, le Basque pour l'une et l'occitan pour l'autre, transmis aux jeunes générations dans des écoles spécialisées et au sein de la faculté de Pau. 
Chacune possède ses traditions, pour les plus connues de chants et de danses. L'architecture des maisons est aussi très différente, entre les grandes maisons blanches aux volets rouges ou verts de la côte Basque et les fermes aux toits pentus d'ardoises, le contraste est important.

Les Pyrénées Béarnaises (vallée d'Aspe et d'Ossau) ainsi que les montagnes Basques ont développé l'élevage de moutons et de brebis, associé à la fabrication du fromage du Pays Basque. Les coteaux de Jurançon, du Madiran, et d'Irouléguy donnent chacun dans leur genre un vin de qualité, de plus en plus apprécié. Les plaines du Béarn se sont, quant à elles consacrées à la culture céréalière (principalement le maïs).

Le Pays Basque.


Le Pays Basque est situé entre la France et l’Espagne sur la Cote Atlantique.
Il est traversé par la Chaîne des Pyrénées d'Ouest  en Est avec des sommets entre 500 et 2.500 m  (la plupart entre 1.000 et 1.500 m).
Sa superficie est de 20.747 km², ses dimensions sont de 160 km du Nord au Sud  (entre Bayonne et Tudela ) et 170 km d'Ouest en Est  (de Bilbao à Tardets). Il est bordé par l'Adour au Nord,  le Golf de Gascogne à l'Ouest et au Nord-Ouest, l'Ebre au Sud, l'Aragon et le Béarn à l'Est.

Le PAYS BASQUE Nord ou IPARALDE :

Le Pays Basque Nord est composé de Trois Provinces :
Le Labourd, Lapurdi, sur la Côte Atlantique avec les villes de Bayonne (capitale du labourd) et Biarritz.
La Basse Navarre :  Behe Bafarroa, avec sa Capitale St Jean Pied de Port.La Soule : Zuberoa, avec sa Capitale Mauléon.


                                                              Le PAYS BASQUE Sud ou EGOALDE :

Le Pays Basque Sud est lui composé de Quatre Provinces :
La Guipuzcoa avec sa Capitale Vitoria-Gasteiz, également  capitale du Pays Basque.                                      
L'Alava, Araba, avec sa Capitale San Sebastien.
La Navarra, Nafarroa, avec sa Capitale Pamplona
La BiscayeBizkaia, avec sa Capitale Bilbao.

La Langue Basque - La Faune - La Flore



L’Euskara

Contrairement à beaucoup de régions et de pays, la langue basque est unique et n'a aucun point commun avec les langues  français, espagnol, latin. Aujourd'hui encore les linguistes ne connaissent toujours pas son origine. Ils n'ont remarqué que des similitudes avec les dialectes d'anciennes tribus d'Amérique du Sud et certaines régions du Caucase. Ce dont ils sont sûr, est que le basque est la plus ancienne langue d'Europe.

Dans la nuit des temps (on estime à environ 4.000 ans), on parlait le basque dans les Pyrénées. Puis les langues Indo-Européennes (ancêtres du grec, latin, slave, germanique, celtique et anglo-saxon) ont envahi l'Europe, mais le basque a survécu. De 1.000 avant Jésus-Christ à 476 après Jésus-Christ, les romains occupent le Pays-Basque et une fois encore la langue basque résiste. Les plus anciens témoignages du basque écrit datent du IXème siècle 

Suite à la révolution française en 1789, la France et sa politique de république, réduira les "langues régionales". On interdira même la pratique de cette langue au Pays-Basque nord. Les basques restant très attachés à leur culture et leur langue, créeront en 1969 une première école (ikastola) où les cours sont enseignés en basque. Depuis, leur nombre ne cesse de croître.

De nos jours, la langue basque est diversifiée dans son vocabulaire et son accentuation, suivant sa situation géographique. Ce phénomène est principalement dû à son ancienneté, de ce fait, le basque a emprunté et adapté de nouveaux mots aux langues voisines.



                                                La Faune - La Flore



La faune est très variée sur ce vaste territoire. Les oiseaux sont très présents sur le littoral. On retrouve l'hirondelle de rochers qui niche dans les falaises, l'océanite tempête qui est un oiseau devenu rare, ou le tourne-pierre à collier que l'on trouve très fréquemment sur les plages et les rochers. Le cormoran, le goéland, la mouette et l'huitrier-pie sont des oiseaux qui fréquentent les côtes basques. C'est aussi un lieu d'hivernage pour le macareux-moine, le guillemot de troïl et le pingouin torda. La montagne est le refuge de nombreux rapaces comme le milan noir, la buse variable ou le vautour fauve.
Des mammifères sont familiers du Pays basque. Autrefois, l'ours brun peuplait les montagnes. Maintenant, on trouve des cerfs, dessangliers, des pottoks (prononcé pottiok), des renards. De nombreux lapins de garenne font le bonheur des chasseurs de la région.
La flore du Pays basque est variée et différente suivant l'altitude et le climat. Sur le littoral, la flore est adaptée aux conditions maritimes de vent et de sel. On y trouve de la lande et de la prairie maritime avec des ajoncs, de la bruyère, de la sérapia langue et ducrithme marin. Sur la côte espagnole, les dunes sont fixées grâce à des plantations de pins maritimes, des tamaris et de l'eucalyptus. Le paysage de collines est dominé par des prairies herbeuses et de la lande. En paysage montagnard, on trouve essentiellement des forêts de chênes et de hêtresArbailles et Iraty sont les plus grandes forêts de hêtres d'Europe. Au-dessus de 1800 m, la lande reprend le relais ainsi que les pâturages d'estive. On y retrouve le rhododendron et la myrtille.




Les sports au Pays Basque



 La pelote basque est sans doute le sport le plus populaire au Pays Basque. Originaire de l'ancien jeu de paume, il est de nos jours pratiqué par grand nombre de personnes. En effet, chaque village a son ou ses frontons, on joue à la pelote dans bon nombre d'écoles, dès le plus jeune âge.

La pelote n'est pas uniquement pratiquée au Pays Basque mais également ailleurs en France (Landes, Gironde...), Mexique,  Californie, Cuba, Argentine, Macao, Philippines, Hongkong, Italie.

Pour une partie de pelote, la tenue est de rigueur : tennis blanches, pantalon blanc et chemisette blanche (il arrive que les chemisettes soient de couleur pour différencier les équipes). Une ceinture enroulante (cinta) de couleur rouge avec un pan flottant identifie les équipes.

                          

Le fronton : En plein air, il est constitué d'un mur de frappe, muni d'une barre métallique au dessus de laquelle la pelote doit être envoyée, et d’un marquage au sol délimitant l'aire de jeu.






Le mur à gauche : tout comme le fronton, il est muni d'un mur de frappe, on a seulement ajouté un autre mur à gauche, il est également muni d'un mur de fond lorsqu’il est couvert. Le Jaï alaï est un mur à gauche allongé où l'on joue à la cesta-punta.






Le Trinquet : salle totalement fermée, composée de 4 murs dont un de frappe, muni d'un trou (xilo) eT d'un pan coupé (angle à 45° entre le mur de frappe et le mur de droite). Le trinquet est également muni d'une galerie latérale à gauche (et parfois à l'arrière) avec un toit en pente et un filet.



LA PELOTE BASQUE  COMPREND  SEPT  DISCIPLINES

Le Joko- Garbi ou Jeu Pur : joué en fronton avec un petit chistera (gant d'osier), il est également appelé jeu propre (limpio) car la pelote sitôt prise dans le gant doit être relancée.

Le Grand Chitéra: se joue en fronton et contrairement au joko-garbi, on utilise un gant plus grand et la balle peut être gardée dans le gant avant d'être relancée.

La main nue ou jeu noble : c'est la plus ancienne des disciplines et comme son nom l'indique, on frappe la balle à la main. La main nue se pratique en mur à gauche et trinquet, mais bon nombre de personnes y ont joué contre un mur à l'école.

La Cesta Punta : se joue en jaï-alaï à l'aide de grands chisteras.


Le Remonte :  se joue en  mur à gauche et jaï-alaï avec un petit chistera.

La Pala Cuir: joué avec des palas (raquettes de bois pleines) de différents gabarits alors que la pelote traditionnelle (recouverte de cuir) est légère. On joue à la pala cuir sur tout type de terrains.

La Pala-Gomme : très répandue de par son accessibilité et sa technique, relativement simple, la pala gomme se joue avec une balle de gomme pleine (espagnole) ou creuse (balin ou argentine) et avec une pala ancha (large).

Le Xare : se joue en trinquet à l'aide d'une raquette à cordage souple, on l'appelle également raquette argentine.

Le Frontennis : se joue en fronton et mur à gauche avec une raquette de tennis.

Le Rebot : se joue principalement sur un terrain comportant 2 frontons. Les équipes composées de 5 joueurs se font face dans des camps inégaux, et doivent, comme au tennis, gagner des jeux pour remporter la partie. De nombreuses règles font que cette discipline est la plus complexe de la pelote basque.

Le Pasaka : se joue en trinquet avec des gants de cuir. 2 équipes de 2 joueurs se font face et contrairement au rebot, un filet sépare les 2 camps.


La Force Basque



                                  La Force Basque :


La force Basque comprend plusieurs disciplines dont la plupart sont originaires du travail dans les champs ou à la ferme.
Autre-fois, les fermiers Basques se lançaient des défis entre voisins pour tester leur force et voir lequel d'entre eux était le plus fort. De ces défis est née la force Basque.

 Le tir à la corde : Épreuve opposant généralement deux villages. L'équipe gagnante est celle qui a tirée l'autre dans son camp.

Lever de charrette : Un homme doit soulever une charrette (environ 350 kg) posée sur son timon et faire autant de tours que possible sans que les roues de la charrette ne touchent le sol.

 Les scieurs de bois : Deux hommes de la même équipe doivent scier une bûche en plusieurs rondelles dans un minimum de temps.


Porteur de sacs : Course en ligne où les coureurs doivent porter un sac de blé de 80 kg sur leurs épaules.


(Bidons de lait) Le vainqueur est celui qui parcourt la plus grande distance avec un bidon de lait de 40 kg à chaque main.


(Lever de ballots de paille ) En tirant sur une corde, il faut hisser une botte de paille de 45 kg le plus de fois possible et cela en deux minutes.


(Lever d'enclume) Le vainqueur soulève le plus de fois l'enclume de 19 kg pendant 90 secondes.


Faucheurs : Une parcelle de champ doit être fauchée à la faux le plus rapidement possible.

Le Makila et Musiques Basques

     
                          
Le Makila : 
Objet emblématique du Pays-Basque, le Makila est un bâton court, adapté à la marche en montagne, mais une terrible pointe d'acier, cachée dans son manche, en fait une arme de défense.Le Makila était utilisé par les  bergers en montagne pour défendre leur troupeau contre les loups. C’est un symbole de puissance et d'indépendance qui est personnel et unique.
Officiellement, le Makila apparaît pour la première fois au Xème siècle, mais le bouche à oreille témoigne d'une origine plus ancienne.

De nos jours, le Makila est un objet honorifique, il est généralement offert comme récompense à des moments importants de la vie.

Le Makila est composé : d’un pommeau de corne ou de métal, laiton, argent ou or,finement gravé ; un manche de métal et de cuir cachant une redoutable pointe d’acier forgé ; une tige de néflier sculptée dont la partie lourde est dirigée vers le bas pour faciliter la marche ; le bout du bâton, gainé de métal sculpté, et une petite pointe d’acier aidant à la marche

La fabrication du Makila dure environ 25 ans, entre la plantation de l'arbuste et l'objet final. Au printemps l'artisan sélectionne les jeunes néfliers et les grave sur pied. Ces incisions sur pied vont permettre à la sève de sculpter le bois de manière unique et naturelle. L'hiver suivant, les arbustes sont coupés et les tiges de néflier sont mises au four pour en faire sauter l'écorce. Les tiges sont ensuite redressées et mises à sécher pendant 10 ans. Puis, l'artisan finit de redresser les tiges et les teint naturellement à la chaux. Le feu ou le fumier, donnent une couleur unique à chaque bâton.
La gaine de métal, formant le manche, et la pointe d'acier sont manuellement brasées, puis le manche de métal est généralement couvert d'une gaine et d'une lanière en cuir, tressé à la main.

Enfin, on va graver la gaine de métal du bas avec le nom de l’artisan et l'année.



 Le Drapeau Basque :

Composé de 3 couleurs : fond rouge, couleur de la Biscaye, la croix verte de Saint André qui rappelle le chêne célèbre de Guernica, la croix blanche, symbole de foi en Dieu.
L'ikurrina fut créé en 1894 par Sabino Arana-Goiri (qui fonda le PNV Parti National Basque le 31 juillet 1895). Destiné d’abord à la Biscaye, il représentera vite tout le Pays Basque.


   La Croix Basque ou Lauburu:


Symbole très célèbre du Pays Basque, son lien avec la Svastika hindouiste ne laisse aucun doute. Elle est représentée tournant tantôt à droite, tantôt à gauche, a priori sans distinction.
Le mot « lauburu » signifie, en basque, « quatre têtes ».
On la retrouve absolument partout, principalement sur les étiquettes des produits alimentaires locaux, les devantures des restaurants et magasins, les maisons, portails et enseignes.



La musique au Pays Basque :


Bien que de développée dans l'atmosphère européenne,la musique basqueest typique.  
Cette musique utilise en majorité des sonorités mineures et d'anciennes échelles diatoniques. De plus, le rythme y est varié.

La plus pratiquée des disciplines est sans doute le chant. On trouve au Pays Basque les instruments de musique suivants : 

 Le Txistu est une flûte droite à trois trous ayant deux variantes : le Txistu et le Xirula. Le Xirula, plus court, a un son plus aigu que le Txistu. Cet instrument permet au musicien de jouer d'une main du Txistu et de s'accompagner de l'autre à l'aide du Soinua.



L'Attabal ou Danbolina ou encore Soinua sont des
petits tambours à la sonorité de caisse claire. Comme précédemment expliqué, les joueurs de Txistu les utilisent d'une main pour s'accompagner. On les trouve également dans les bandas.


La Gaïta, ou Dultzaina, est un hautbois de la taille d'une flûte dont le son puissant et strident rappelle celui de la cornemuse. On retrouve le même instrument en Languedoc, Provence, Catalogne.

 Le Supriñu est un des plus ancien instrument à vent. Il est fabriqué avec de l'écorce de noisetier en bandes et enroulée en forme de cône.
Une pointe d'aubépine aide à fermer le cône. Deux trous sont percés dans le cône permettant de jouer différentes notes. Sa fabrication débute au cours du printemps et on arrive à le conserver jusque fin juillet.


 Le Txalaparta est un instrument de percussion constitué d'une ou plusieurs poutres posées sur des tréteaux. Le, ou les, musiciens vont frapper ces poutres à l'aide de bâtons.


 L'Alboka est une sorte de clarinette a double cornes inégales, fixées sur un support de bois. Un tuyau a cinq trous et l'autre n'en a que trois. Le musicien souffle dans la petite corne munie d'une anche. 

Le Musukitara est un petit instrument au son relativement faible. En actionnant la languette devant la bouche, un son est produit et suivant la position des lèvres, différentes notes peuvent être obtenues. Le nom Musukitara dire "guitare de bouche.
                                   

Les Danses Basques

La danse fait partie de la culture basque. Ce n'est pas seulement du folklore, c'est également une tradition ancestrale perpétuée au long des générations. Grâce à de nombreux groupes folkloriques et associations. la danse basque connaît aujourd'hui un fort renouveau au sein de la population.

On dénombre plus de 200 différentes danses basques, voici quelques unes : La plus célèbre des danses basque est sans doute le fameux Fandango. D'origine espagnole, le Fandango est basé sur un rythme de valse et se danse avec les bras en l'air. On peut distinguer différentes variantes de Fandango selon les provinces dans lesquelles on se trouve.
Il y a également la danse des Sauts Basques, où des danseurs forment une ronde et exécutent différents sauts plus ou moins complexes. On rencontre un grand nombre de sauts basques mais le plus populaire de nos jours est sans doute les Mutxiko.
L'Ezpata Dantza est une danse où deux groupes s'affrontent avec des épées. Dans le même style, on trouve la danse des bâtons et la danse des arceaux.
La danse des Kaskarot est originaire du Labourd. Les danseurs sont costumés et leurs costumes portent des grelots.
La mascarade Souletine est, comme son nom l'indique, une mascarade se déroulant chaque dimanche et allant de village en village à travers la Soule.
Le Txerreroa qui est le gardien de porc armé d'un bâton finit par une queue de cheval.

Le Gatüzain représente le chat et est armé d'une paire de ciseaux en bois.

La Kantiniera est la cantinière.

Le Zamalzaina est un homme-cheval (on retrouve ce même personnage en Provence, Italie et Roumanie).

L'Enseñaria est le porteur de drapeau.

Le Jauna et l'Anderea représentent l'homme et la femme.
Laborari et la Borarisa représentent le paysan et la paysanne.
Le Marexalak représente le maréchal ferrant.
Les Kükülleroak sont les futurs danseurs.
Les Kerestuak sont les castreurs de chevaux. 
Les mauvais, eux, ont pour rôle de se moquer du village dans lequel ils se déplacent, ils sont habillés en noir et on trouve les personnages suivants:

Les Xorrotxak, les rémouleurs qui ont la charge d'affûter l'épée du seigneur.

Les Buhameak sont des bohémiens.

Les Kauterak représentent les chaudronniers.

Kabana est le chef, or que Pitxu est l'apprenti comique.

La principale danse exécutée durant la mascarade est celle du godalet dantza, où les exécutants dansent autour d'un verre rempli de vin.

La santibate, ou cavalcade se déroule généralement en période de carnaval. Il s'agit en fait d'un grand défilé déguisé, où comme pour la mascarade, on peut y trouver des personnages particuliers tels que :

Les Makilari (tambours majors), qui ouvrent le cortège en faisant tourner et en lançant un bâton.

Les zigantea ou géants sont d'immenses personnages construits sur un châssis de bois et des hommes les portent en les faisant danser au son de la gaïta.

Les joaldunak sont des hommes couverts d'une peau de mouton avec des cloches attachées dans le dos. Ils défilent dans les rues en remuant leur cloches et sans jamais s'arrêter (afin de chasser les mauvais esprits). Les Zapurrak ou sapeurs qui portent un tablier de cuir, un bonnet de grognard et une hache.

Les garriak qui font la quête auprès des personnes venues assister à la cérémonie. Cet argent récolté servira ensuite à assurer le repas des participants.
On peut également trouver les zaldikoak, qui, montés sur des chevaux, assurent la quête aux fenêtres des maisons.
Les banderriak qui sont les porteurs de drapeaux.
La basandere ou femme sauvage dont le visage est voilé.

La Maison Basque


                                          ETXEA LA MAISON BASQUE
La maison traditionnelle, Etxea, s’impose comme un élément majeur du patrimoine architectural basque. Les belles bâtisses des XVIIe et XVIIIe siècles s’intègrent ainsi dans le paysage avec leur façade blanche, leurs boiseries peintes en rouge ou vert et leur toit à double pente. Malgré leurs splendeurs, les quelques châteaux et maisons nobles du Pays Basque n’ont jamais réussi à s'arroger la suprématie de l’Etxea, pourtant une simple ferme. Il est vrai que son équilibre architectural exprime plus que le simple travail de bâtisseur. Par sa forme, la maison basque est avant tout le reflet d’une identification sociale et culturelle qui inspire toujours les constructions récentes. Le climat, la géographie, les matériaux destinés à sa construction, mais aussi sa fonction pastorale originelle et son rôle dans la société, ont façonné l’architecture basque. Sa façade principale est ainsi orientée vers l’est, lui permettant de bénéficier au mieux d’une luminosité timide dans les vallées étroites, tout en rendant hommage au soleil levant, véritable objet de culte dans les temps anciens. Les matériaux, pierre de grès des montagnes de Basse Navarre, flysch des falaises littorales et bois tirés des hautes futaies du Labourd, galets des gaves et ardoises de la Soule, ont permis de créer selon les provinces des variantes du style basque.

Les quartiers ruraux des villages de Sare en Labourd, d’Ossès en Basse-Navarre et d’Ordiarp en Soule illustrent bien ces différences. Elles sont cependant mineures car dans sa forme générale, la maison basque obéit toujours à une règle commune : elle est bâtie en un seul bloc. Cette forme à base rectangulaire est empruntée à la société agro-pastorale avec pour héritage direct l’architecture primitive des bordes où les bergers et le bétail cohabitaient pour mieux se protéger des rigueurs du froid. Dans leur conception, les églises basques érigées au Moyen Age ont adopté aussi ce principe de construction. L’église d’Itxassou avec sa nef unique illustre parfaitement cette technique dont la simplicité est synonyme d’authenticité. Parce que le respect de la tradition s’impose au Pays Basque, les constructions urbaines ont adopté le style des fermes. On le constate surtout dans des villages comme Ainhoa où de beaux édifices du XVIIe siècle longent la rue principale. Dans des villes comme Bayonne, Ciboure et Saint-Jean-de-Luz le style des maisons basques s’est même adapté aux contraintes urbaines imposées par un espace limité par l’enceinte fortifiée, la mer ou les cours d’eau. A Bayonne, véritable capitale du patrimoine architectural du Pays Basque, les hautes façades des maisons blanches parées d’élégants colombages rouges ou verts se dressent ainsi sur les quais de la Nive.

La Maison Labourdine.




La maison Labourdine : généralement blanche, est ornée en façade de colombages de couleurs (rouge, vert ou marron) et est recouverte de tuiles canal. La maison Labourdine est souvent prise comme maison
basque de référence. Autrefois, le rez-de-chaussée était réservé au bétail alors que le premier étage servait d'habitation. Les pentes inégales des toitures sont à l'origine dues aux agrandissements. 

La Maison de Basse Navarre.



La maison de Basse Navarre et Navarraise du nord : elle ressemble à la maison Labourdine mais possède généralement des encadrements de portes et fenêtres ainsi que ses coins en pierre. Elle est également plus massive et plus carrée que la maison Labourdine.

La Maison Souletine..



Etant plus dans les montagnes, elle se rapproche de la maison béarnaise.Elle a en effet des toits à quatre pans à  fortes pentes en ardoises et des murs de pierre.